Impermanence

L’absence habitée, oct 2021

L’absence, ©annbernachin, oct 2021, Nid, plumes, pierres, encre, verre et miroir.

La finesse du travail d’un oiseau pour confectionner son nid est saisissante. Les lichens, les mousses, les feuilles et les plumes sont tissés pour élaborer un nid douillet, celui qui abritera un vie future. L’absence, c’est l’histoire d’un nid abandonné qui laisse imaginer le fantôme d’une vie, d’une naissance qui a eu lieu en cet endroit intentionné. Les petits cailloux me faisaient penser à des oeufs. Leurs aspect marbré n’est pas sans rappelé les plaques de nos tombes disposées dans les cimetières. Cette ambivalence entre vie et mort m’a semblé une évidence pour les assembler et inscrire des mots antinomiques qui parlent à la fois du souvenir, de la mort et de la vie. L’absence est d’autant plus profonde quand elle est habitée par une présence fantôme. L’absence révèle son opposition celle d’une présence passée.